Du panneau au smartphone : vers une signalétique augmentée
Les supports physiques classiques – plans, fléchages, pictogrammes – coexistent désormais avec des outils numériques : applications mobiles, QR codes, signalétique dynamique, open data… Résultat : une information personnalisable, contextualisée et en temps réel.
L’enjeu n’est plus seulement de “signaler”, mais d’accompagner activement les déplacements, de réduire les frictions, d’anticiper les besoins, et d’intégrer tous les publics, y compris les personnes en situation de handicap.
Une signalétique inclusive et universelle
La signalétique n’est pas neutre. Elle structure les parcours, hiérarchise les espaces, facilite (ou non) l’accès. Aujourd’hui, les projets intègrent de plus en plus des principes de conception universelle, prenant en compte la diversité des usagers : visibilité accrue, contrastes, langues multiples, symboles compréhensibles par tous…
C’est aussi un levier pour améliorer l’attractivité des transports collectifs et encourager leur usage, en réduisant l’angoisse liée à la navigation ou à l’incompréhension.
Vers une information en mouvement
Enfin, la signalétique évolue à mesure que les villes se transforment. L’arrivée de nouvelles mobilités, l’adaptation aux horaires, aux événements ou aux flux impose une agilité permanente : l’information voyageurs devient un système vivant, à la croisée du design, du numérique et de l’urbanisme.
Concevoir des espaces lisibles, rassurants, cohérents : voilà un défi majeur pour faciliter la transition vers des mobilités plus durables et inclusives.
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